Publié dans Editorial

Rumeurs de trop !

Publié le jeudi, 12 janvier 2023

Jusqu’où les complotistes, monteurs de toutes pièces de fausses nouvelles ou propagateurs d’informations gratuites iront-ils ? Quand est-ce qu’ils vont s’arrêter ?
A la veille du grand rendez-vous national, l’élection du Président de la République, un moment propice pour émettre des rumeurs fantaisistes et dénuées de tout fondement tout juste pour ébranler les esprits fragiles et créer une atmosphère de psychose.
En cette année 2023, le pays est en train de négocier un des tournants les plus délicats de sa vie. Une année électorale effervescente et tumultueuse dont la moindre maladresse de la part des tenants du pouvoir, des acteurs politiques et des gens mal intentionnés, coûtera chère. Les détracteurs du régime cogitent par tous les moyens à déstabiliser le pays. Ils concoctent quelque part des circonstances critiques débouchant vers la mise en place d’une transition. 
Remaniement. Des bruits d’éventuel remaniement ou retouche de l’équipe gouvernementale s’échappent de nulle part. On laisse entendre que le numéro un du pays procéderait à quelques changements des membres du Gouvernement. De deux choses l’une, la rumeur vient de certains responsables en connaissance de cause de l’éventualité de nominations de nouveaux membres de l’Exécutif. On envoie expressément la fumée pour tester la température auprès de l’opinion sur le sujet. En effet, il y a lieu d’un besoin de nomination ne serait-ce que pour le portefeuille des Affaires étrangères dont le titulaire a remis sa démission pour des raisons que l’on connait déjà, et de un. Pour le reste, la nécessité de changer dépend du locataire d’Iavoloha en collaboration avec son Premier ministre. La rumeur tel un ballon de sonde provenant de quelque milieu politique sert à influencer les décideurs, et de deux.
Attaques en direct contre les Forces de la défense et de sécurité (FDS). On sème des fausses informations tendant à discréditer nos hommes et nos femmes en treillis. Des rumeurs sur certains écarts de conduite des soldats circulaient provoquant la colère de la population pour en arriver à des vindictes ayant coûté la vie à trois militaires. Le ministre de la Défense montait au créneau pour démentir et rejeter d’un seul bloc les accusations non fondées. Le Général ministre met en garde les fomenteurs de fausses nouvelles à l’encontre de l’Armée.
Forte rumeur sur le « marché d’enfants » à Toliary ou à Ikongo ou ailleurs. On balance des informations comme quoi on vend sur le marché des … enfants. Des nouvelles totalement erronées voire fantaisistes vivement contestées par les responsables locaux. Des rumeurs de trop !
On se rappelle de ces faux bruits qui faisaient état de l’existence des « bibi-olona » ou des « mpaka rà » à l’époque coloniale valable jusqu’à la Première République. Des faux bruits qui faisaient terriblement peur à certains. Mais des rumeurs de ce genre circulent librement toujours auprès de la masse populaire.
Au fait, à quoi riment ces folles rumeurs ? D’une part, pour rappeler aux tenants du régime qu’ils doivent changer de ministres. Et ce ne sont pas les ministrables qui manquent. De l’autre, les rumeurs de rapt d’enfants aux fins de les vendre comme de simples objets ont pour vocation de créer la panique chez les parents. Il fallait affoler l’opinion de sorte que les responsables soient aux abois afin d’apaiser les esprits.
Ndrianaivo

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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